Le gouvernement tanzanien s’est exprimé en faveur du retour du Maroc à l’Union Africaine (UA) après son départ il y a 32 ans de l’ancienne Organisation de l’unité africaine (OUA).
« En tant que membre de l’Union Africaine, nous accueillons favorablement le retour du Maroc à l’UA, et la Tanzanie soutiendra certainement ce retour », a indiqué le ministre tanzanien des affaires étrangères et de la coopération Augustine Mahiga dans une déclaration à la presse à l’occasion de la visite officielle qu’entame ce dimanche le roi Mohammed VI en Tanzanie, deuxième étape d’une tournée qui l’a déjà menée au Rwanda et qui se poursuivra en Ethiopie.
Le chef de la diplomatie tanzanienne a ainsi fait remarquer que la Tanzanie, au même titre que plusieurs pays africains, coopère déjà conjointement avec le Maroc au sein de nombreux Forums internationaux, aux Nations Unies et dans le cadre du Groupe des 77. De ce fait, le retour du Maroc à l’UA ne sera pas uniquement significatif sur le plan politique mais permettra aussi de renforcer davantage les partenariats existants au sein des différentes instances internationales, comme l’organisation mondiale du commerce (OMC) et les autres institutions similaires, a indiqué Augustine Mahiga cité par la MAP.
Le roi Mohammed VI est attendu dimanche en Tanzanie, pour une visite officielle de trois jours, dans le cadre de sa tournée en Afrique de l’est visant à élargir les relations cordiales, de partenariat et d’ouverture de nouvelles opportunités d’investissement du Royaume.
La Tanzanie et le Maroc devraient au cours de cette visite officielle, signer environ 18 accords portant dans un certain nombre de secteurs, en présence notamment du président tanzanien, John Maguful et de Mohamed VI.
Le roi du Maroc devrait également rencontrer le président de l’archipel semi-autonome de Zanzibar, Ali Mohamed Shein.
Selon Augustine Mahiga, parmi les domaines de coopération dans lesquels les deux pays vont travailler, figurent les relations extérieures, la sécurité, le secteur de la finance, notamment le développement du secteur privé de la banque et de l’assurance, les infrastructures, l’énergie, l’éducation, les investissements etc.
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