La France et le Maroc ont fait table rase du passé. Après un an de brouille diplomatique, les deux pays ont décidé, le 31 janvier dernier, de « tourner la page » en rétablissant leur coopération judiciaire et anti-djihadiste. Pour concrétiser cette réconciliation, le roi Mohammed VI sera reçu à l’Elysée lundi 9 à 17 heures, selon l’agenda du président de la République rendu public samedi 7.
Au temps où les esprits s’étaient échauffés, en février 2014, le Maroc avait suspendu cette coopération avec la France suite à une crise bilatérale provoquée par un dépôt de plaintes en France contre de Haut dignitaires marocains. De là, la brouille diplomatique s’était envenimée provoquant une série d’incidents et d’impairs diplomatiques.
Notamment, avec l’irruption de la police française dans la résidence de l’ambassadeur marocain dans le cadre d’une plainte- préfabriquée- pour torture visant le chef du renseignement du pays, Abdellatif Hammouchi. Puis, un mois plus tard, la fouille du ministre des Affaires étrangères à l’aéroport Charles-de-Gaulle à Paris, en dépit de son passeport diplomatique, avait également fait monter la tension d’un cran.
Mais après plus de onze mois de tensions, les deux pays sont repartis sur de bons rails. Le réchauffement de leur relation s’était d’ailleurs fait sentir à l’occasion d’une cérémonie à l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris. Le 1er février dernier, la princesse Lalla Meryem, sœur du Roi Mohamed VI, avait décoré trois personnalités religieuses représentant les trois principales religions monothéistes (rabin, imam et prêtre).
Suite à cet évènement fortement symbolique, le Premier ministre Manuel Valls avait salué « l’amitié » entre la France et le Maroc, se réjouissant d’un « lien qui résiste à tout ».
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